"L’expertise au service des patients"
Les défauts osseux verticaux sont définis par leur taille, Plonka (Plonka 2018) les classe en 3 catégories : petits (inférieurs à 4mm), moyens (entre 4 et 6 mm) et larges (> 6mm).
Pour compenser ces défauts, même les plus larges, les techniques de régénération osseuse verticales utilisant des membranes PTFE ont été publiées à la fin des années 1990 (SIMION 1994 1998 2001, TINTI 1996 1998). Les membranes e-PTFE utilisées au départ ont été remplacées par des membranes d-PTFE beaucoup plus résistantes à la colonisation bactérienne mais laissant néanmoins passer l’oxygène et les nutriments. Ces
membranes d-PTFE existent aussi en version perforée. Aujourd’hui cette technique permet la régénération des défauts jusqu’à 12mm (URBAN 2021).
La régénération osseuse guidée verticale est aujourd’hui bien documentée et permet au chirurgien de réaliser des augmentations verticales tout en restaurant une épaisseur de crête conforme aux critères de volume osseux péri-implantaire recommandés (2mm de volume osseux péri-implantaire).
Lors du développement de la technique, un mélange d’os particulé 100% autogène était utilisé. Aujourd’hui, il est possible et même conseillé de mélanger un biomatériau avec l’os autogène particulé (URBAN 2014 2021).
L’intérêt de l’utilisation d’os particulé est de permettre l’augmentation de l’exposition aux facteurs de croissances (par rapport à un bloc par exemple), et l’augmentation de la surface d’ostéoconduction. Il s’adapte aussi naturellement à la forme de la crête ce qui facilite son utilisation.
L’os autogène apporte les facteurs de croissance, les cellules ostéogéniques et permet l’ostéoinduction. Les
biomatériaux xénogéniques apportent un volume qui n’a pas besoin d’être prélevé, sont colonisés par les ostéoblastes et autorisent la néovascularisation au sein des particules. Leur avantage est également d’apporter une stabilité dimensionnelle à long terme du mélange du fait de leur résorption très lente.
Néanmoins les greffes verticales sont exigeantes et le chirurgien a une courbe d’apprentissage avant de pouvoir stabiliser son taux de succès.
Comment avoir un exercice le moins traumatique possible, tout en l’associant à des taux de succès et à une stabilité des tissus péri-implantaires à moyen et long terme les meilleurs possibles.
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