Olivier FESQUET, Président de la SFPIO Languedoc-Roussillon
Philippe BOUSQUET "Quels matériaux utiliser dans nos greffes"
La reconstruction osseuse péri-implantaire est souvent nécessaire pour assurer un placement optimum de l’implant et en conséquence, une réhabilitation prothétique esthétiquement bien intégrée. Les tissus autogènes, les matériaux d’origine animale ou synthétique sont très nombreux et sont utilisés pour la reconstruction osseuse et la fabrication de membrane de régénération. Sont-ils tous aussi efficaces ? Les résultats sont-ils reproductibles dans tous les cas cliniques ? Au-delà de la biochimie des matériaux, il est important d’analyser les critères d’évaluation des lésions, et d’adapter les protocoles de traitement à l’anatomie et au potentiel de chaque type de lésion. La tendance actuelle est souvent de raccourcir les temps de traitement en associant le plus possible extraction, implantation et reconstruction. Les résultats peuvent être prédictibles si les critères biologiques liés à la situation initiale sont bien évalués, et les techniques et matériaux utilisés adaptés à la situation.
Josselin LETHUILLIER "Implants et numérique : où en sommes-nous actuellement ?"
Le cabinet dentaire comme le reste de la société n’échappe pas à l’évolution numérique de notre époque. Les différentes composantes de notre métier sont également sujettes à ces modifications. Le praticien peut même se sentir dépassé et ne plus trop savoir comment intégrer ces nouvelles technologies dans sa pratique quotidienne. Il s’agira d’intégrer dans nos pratiques les différentes indications des techniques de chirurgie guidée (statiques ou dynamiques), de savoir optimiser ces nouveaux processus et de maitriser les protocoles de ce type de chirurgie numérique pour rendre leur utilisation facilement applicable au cabinet. Nous verrons à travers plusieurs cas cliniques quand choisir la chirurgie guidée versus la chirurgie naviguée selon les exercices de chacun. Nous terminerons par l’aspect économique de ces chirurgies numériques pour rendre ces dernières compatibles avec un exercice d’implantologie qui ne doit pas être réservé aux seuls spécialistes.